Selon un sondage Opinion Way pour Audika, trois actifs sur cinq subissent des nuisances sonores durant leur journée de travail et 60% des actifs de plus de 35 ans se plaignent quotidiennement d’une exposition au bruit dans le cadre professionnel. En effet, un salarié sur deux considère être davantage exposé au bruit qu’il y a 20 ans. La gestion acoustique au bureau semble ainsi s’imposer progressivement comme un sujet majeur.
Comment les managers, les DRH, et directions générales peuvent aborder le sujet de l’acoustique de bureau ?
Appels téléphoniques, réunions informelles au poste de travail, discussions… sont à l’origine de diverses nuisances sonores. Pourtant un peu de savoir-vivre conjugué à du respect permettrait de réduire le bruit.
Ainsi est-il important que les managers et les équipes RH mettent en place des règles de bonne conduite au sein de l’environnement de travail. C’est pourquoi quelques règles d’usage comme : permettre aux personnes qui sont amenées à être souvent au téléphone de se replier dans des espaces dédiés, encourager les salariés à parler à voix basse, doivent être considérées.
Lors de l’aménagement de vos espaces, pensez créer des espaces dédiés. De même, séparez les espaces de travail en fonction de l’usage qui leur est destiné. Un espace spécifique pour le matériel : imprimante, scanner, peut être envisagé afin de limiter les bruits d’impressions au milieu des espaces partagés.
De plus, pensez à équiper ces espaces de mobiliers qui absorbent le bruit. Cela permettra d’atténuer la propagation du bruit créée par l’usage du matériel et des échanges téléphoniques, et d’entamer alors un premier effort acoustique.
Évidemment le bâtiment ou local dans lequel vous travaillez a un rôle déterminant dans l’exposition au bruit. En effet, vous l’avez probablement constaté par votre propre expérience, chaque lieu ne possède pas la même capacité d’absorption du bruit.
Afin d’améliorer celle-ci, il est possible d’effectuer ce que l’on nomme une “correction acoustique” par le biais de travaux afin de diminuer la diffusion du bruit.
Ces travaux peuvent s’effectuer par :
Evidemment, un résultat optimal se verra obtenu par la réalisation de travaux sur l’ensemble de ces surfaces.
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Afin de limiter l’impact du bruit, il existe désormais des “masquages sonores” qui ont pour objectif de diffuser un bruit blanc à faible intensité. Le système du masquage s’adapte automatiquement en fonction du bruit effectué par l’être humain. En effet, l’objectif de ce dispositif est d’être efficace tout en étant le plus discret possible.
Le bruit au sein de l’espace de travail a des répercussions sur l’état physique et psychique du salarié. Fatigue, stress, troubles auditifs, sont notamment des effets constatés suite à l’évolution d’un salarié au sein d’un mauvais environnement sonore. Désormais, ce sujet est de l’ordre de santé publique. C’est pourquoi, les entreprises sont tenues de veiller et de respecter certaines normes. Parmi ces normes on note : les normes AFNOR NF X35-102, la norme AFNOR S31-080, et la norme volontaire AFNOR NF S31-199.
De ce fait, les entreprises se doivent de proposer à leurs équipes des aménagements et des organisations de travail qui minimisent l’exposition et le risque au bruit. Bien que très techniques sur les niveaux de bruit, les normes offrent des supports d’accompagnement. ces-dernières permettent de comprendre les employés et leur perception du bruit. Enfin, elles prodiguent des conseils ainsi que des règles applicables en collectif.
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