Construire, rénover et exploiter un bâtiment est énergivore. D’après le ministère de la Transition écologique et solidaire, le secteur du bâtiment est responsable de 45 % de la consommation énergétique et 27 % des émissions de CO2 en France. Le secteur tâche de tendre vers plus d’écoresponsabilité “valeur verte responsable”, tant pour les constructions neuves plus sobres que pour les rénovations plus durables. Comment se déroule ce rapprochement entre architecture et nature ? Cléram vous propose un tour d’horizon des bonnes pratiques qui guident la rénovation d’immeubles « verts ».
On a vu apparaître depuis plusieurs années le terme de « Green Building ». Il désigne l’ensemble des moyens pris par le secteur du bâtiment pour améliorer les performances énergétiques des constructions neuves ou des bâtiments rénovés. Le défi est de taille : il faut améliorer l’efficacité énergétique, réduire les émissions de polluants tout en assurant un niveau de confort toujours optimal pour les occupants. Trouver le bon équilibre entre tous ces sujets ne s’improvise pas. Une expertise du bâtiment de haut niveau est indispensable pour mener un projet de rénovation lourde ou de réaménagement et assurer une exploitation plus durable d’un bâtiment.
Des labels et autres certifications viennent démontrer les performances d’un bâtiment neuf ou rénové pour valider son caractère « vert ». On peut notamment citer le label HQE (Haute Qualité Environnementale) qui sert de référence en France. Voir les efforts menés pour une rénovation être récompensés par un label ou une validation de la part d’un organisme référent est devenu un véritable enjeu stratégique.
Des études démontrent que les bâtiments les plus performants sur le plan énergétique sont loués plus cher au m² et bénéficient également d’un taux d’occupation plus élevé. Le taux de satisfaction des occupants est également plus élevé, et le taux de renouvèlement des baux plus fort. Avoir une approche plus verte de la rénovation d’un bâtiment est une clé pour développer sa valeur locative et financière.
La responsabilité sociétale des entreprises et ses trois grands piliers accompagnent désormais les projets de rénovation. La RSE et ses principes permettent d’envisager les projets de réaménagement d’espaces sous un nouvel angle.
Environnemental : en repensant les espaces de travail qui ne conviennent plus systématiquement aux besoins des collaborateurs, il est possible de diminuer l’empreinte carbone. Le pilier environnemental de la RSE est une opportunité pour agir sur un patrimoine ancien voire obsolète, et l’inscrire dans une nouvelle dynamique, avec à la clé une reconnaissance (certification Breeam in-use ou évaluation avec le classement Disclosure Insight Action par exemple).
Sociétal : quand l’espace de travail devient bien plus qu’un lieu de rencontre professionnel, mais plutôt le théâtre d’échanges, de création, d’innovation. Avec des réhabilitations et rénovations ambitieuses, certaines foncières n’hésitent pas à placer la culture au cœur du projet. Repenser l’utilisation d’un bâtiment et sa place dans l’environnement, c’est l’occasion de revoir son intégration dans la société. Alors, une rénovation peut être le point d’ancrage d’un changement plus général de philosophie en analysant la manière dont l’entreprise peut interagir avec son environnement et avec les différentes parties prenantes.
Économique : penser des bâtiments avec une valeur verte plus forte entraîne un mouvement de financement responsable dans l’industrie immobilière. Un bâtiment performant permet de créer de la valeur et de donner naissance à un vrai « business » durable. Puisque les entreprises doivent honorer des obligations toujours plus fortes en matière de reporting financier et notamment de reporting sur le développement durable. L’aspect financier de cette transition écologique est concret et vérifiable. Des économies sont possibles en effectuant les bons choix et en agissant en pleine conscience.
Renovation immeuble RSE – Aménagement de bureau
Réduire l’impact environnemental et améliorer les critères sociaux des actifs immobiliers doit être l’objectif des propriétaires fonciers. Pour cela, il convient d’identifier les bâtiments et de hiérarchiser les actions de rénovation selon l’impact qu’elles sont susceptibles d’avoir.
Obtenir des labels et certifications, comme le HQE (Haute Qualité Environnementale) ou le BBC (Bâtiment Basse Consommation) doit faire partie des objectifs. Lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir de récompense, ces labels et certifications doivent servir de guides. Ce qui compte est d’avoir une direction à suivre, une feuille de route clairement détaillée à appliquer.
Cléram intervient pour améliorer continuellement le parc immobilier. Il se positionne comme partenaire pour faire évoluer les actifs et les rendre toujours plus en phase avec les attentes du marché. Valoriser et pérenniser son patrimoine avec l’immobilier responsable est possible, à condition de s’appuyer sur une expertise forte. C’est ce que les équipes Cléram vous proposent pour votre projet de rénovation.
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