Dans vos bureaux, vous ne savez plus à quel saint vous vouer entre open space ou bureaux fermés, et vous tournez en rond autour de la machine à café ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans cette situation. Vous pouvez même rejoindre l’amicale de ceux qui cherchent à communiquer tout en gardant leur intimité professionnelle.
Mais alors, que faire aujourd’hui en suivant les tendances d’aménagement de bureaux ? Est-ce que la solution de recloisonner ses bureaux est la bonne ?
Après des décennies d’open space, tout semble aujourd’hui devoir changer. Disruption, j’écris ton nom…
L’open space a connu son avènement et son heure de gloire en France entre les années 80 et 90. Avant de se généraliser dans les années 2000. Mais, comme bien souvent, l’hexagone avait quelques années de retard vis-à-vis de son ami américain.
De l’autre côté de l’Atlantique, le plateau de bureaux était déjà une réalité depuis le début du XXème siècle. Dans la salle de rédaction des Hommes du Président des années 70, personne n’aurait imaginé des bureaux fermés. Il n’en reste aujourd’hui que quelques-uns pour les directeurs de rédaction, et encore.
Et quel était donc le but de ce décloisonnement quasi-total ? Permettre aux employés – devenus des “collaborateurs” – de communiquer plus facilement. Les timides allaient devoir se jeter dans le bain et les introvertis se faire violence. Le bureau devenant parfois une énorme machine faite de rires, de messes basses, et de bruit de pas (les baskets à la mode ont au moins le mérite de l’amortir dans certaines entreprises moins à cheval sur le dress-code).
Où se niche la concentration dans tout cela ? Certains, lorsqu’ils n’ont pas besoin d’être à 100 % alertes sur ce qu’il se passe autour d’eux, peuvent se munir d’un casque anti-bruit pour se concentrer sur une tâche, en se cachant de leurs collègues avec un bouclier plante verte. D’autres partent s’isoler à la cafétéria, finalement moins bruyante que le bureau. En somme, chacun cherche sa parade à l’instant T.
Aujourd’hui, que fait-on pour toutes les personnes qui cherchent un coin tranquille pour terminer leur dossier ? Faut-il tout refermer pour redonner à la concentration toute sa noblesse ?
En 2007, Le Parisien se demandait déjà s’il fallait recloisonner les bureaux, témoignages à l’appui, pour la plupart d’accord avec cette idée. L’un d’entre eux disait : “j’ai vécu les deux situations et j’ai pu calculer une déperdition de 30 % de la productivité en open space. Trop de bruits, de repères visuels perturbateurs. Mais l’idée était intéressante puisqu’elle était basée sur le constat que les gens ne communiquaient plus entre eux. Il faut faire marche arrière mais en agrandissant les bureaux.”
Recloisonner ses bureaux totalement ? Non ! Mais penser à intermédiaire apparaît plus que pertinents avec l’évolutions des mentalités et l’apparition de solutions.
12 ans plus tard, il n’a pas été question d’agrandir des bureaux fermés. À la place, d’autres systèmes ont été inventés, le télétravail est venu bousculer les choses. Et le flex-office a fait une entrée fracassante. Mais on aurait évidemment tort d’opposer ce dernier à l’open-space puisque l’un n’empêche pas l’autre. Aucune comparaison n’est possible. Sans compter qu’un flex-office avec seulement des bureaux cloisonnés façon cellules de prison, personne ne l’a encore inventé.
Au lieu de vouloir tout changer encore une fois, ne serait-il pas possible de repenser les espaces pour donner la concentration nécessaire à ceux qui la souhaitent ? Tout en offrant des espaces de collaboration qui ne dérangent personne ?
Cela est bien sûr possible et souhaitable si l’on veut donner à ses bureaux une raison d’être. Autre que celle de rester chez soi en mode télétravail. Les grands plateaux de bureaux peuvent se transformer en espaces collaboratifs, sociaux. Et de l’autre côté, offrir des dizaines de possibilités pour retrouver sa concentration quand elle est nécessaire et communiquer autour de ses projets le moment voulu. Et ce, avec des bulles de confidentialité, des bureaux recloisonnés et semi-ouverts, des aménagements ludiques, un éclairage qui motive et n’agresse pas, une acoustique qui évite l’écho.
En somme, l’open space en mieux, flex-office ou non pour que le lieu devienne agréable, que l’on y entre chaque jour sans penser que sa productivité sera diminuée mais tout l’inverse.
Tout recloisonner ? Non, revenir aux bureaux à l’ancienne n’aurait aucun intérêt dans un monde de l’entreprise bousculé par les nouvelles générations. Les nouvelles formes de travail obligent à épouser de nouvelles lignes qui mêlent les avantages de chaque solution. Tout cela sans penser que les cloisons prennent trop de place, c’est une légende urbaine…
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